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Can I publish twice on the same topic? That’s the question I asked myself repeatedly over the last few weeks. Can a blog have a recurring topic like any summer issue magazine? ‘Special Fashion’ or « How to lose 12lbs before summer » … Then, looking at all these amazing brides, I could not resist so here it is again, Fearless Special « BRIDAL ISSUE » – with the loveliest brides I could catch from 798, Chaoyang Park, the Forbidden City or even from Yunnan.

It was actually quite nippy that day, she graciously dropped her anorak for me to take her picture. Belle du Jour.
I hope you will enjoy it.
THE BRIDAL ISSUE 2013
As soon as the weather turns from cold to warm, even « warmish » like returning swallows announcing springtime, brides appear! They seem to apparate out of thin air in all the key areas. The instant the sun returns, so do they. Sprinkled all over town, en masse in Chaoyang or in the discreet Palace located to the *right* of the Forbidden City right off Tiananmen Square, they also show up in woods or in parks. Everywhere they shine and sparkle, usually with their besotted fiancés in tow in glorious matching colors.
If the girls look radiant, I must admit that most of the time their devoted lovers are dressed like circus performers, Michael Jackson impersonators, shady lounge lizards, TGIF waiters or South-American despots. They are quite good sports about it.
But then again, that day is absolutely not about them.
Intriguingly, although there is a notorious unbalance in China between the sexes due to the still firm « one-child » policy, some young women will have a hard time getting married. More and more accomplished bright professionally successful women will not get married. Intimidating to their masculine counterparts, who for the most part were raised in the mute adoration of their entire families. Men cannot match up to their standards or are too intimidated. The Chinese have coined a nasty nickname for these unmarried women in their thirties « Shen Nü » The leftovers.
These issues although the base of most rom-coms and sitcoms in the West are quite new in China. I am very sad about them for the single ladies that I know.
While the palace to the *right of Forbidden City is the preferred setting for many young couple posing for their wedding album, the palace to the *left* is where desperate parents try to mingle and swap the pictures and CV of their unmarried grown children hoping to find « The One » and continue their lineage.
- Absolument majestueuse dans sa robe assortie aux murs du Palais de la Cité Interdite. Belle du Jour
- Their criteria are a bit surreal for our western eyes. Height is valued in men like a profound accomplishment, so are real estate or automotive property, so an ad might read like: » Bachelor, 28, 1,70m, owns a Toyota Corolla (or his apartment) salaried, looks for young women 28″ – Sense of humor optional.
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She was quite lovely. Belle du Jour. I also liked how discreetly he was « matching ».
The actual wedding will be a private affair, but all these young women want a beautiful wedding album. And a special day where they are treated like princesses. None of these pictures are taken on the actual day of the wedding. The costumes, dresses, hairdressers, makeup artists, photographers, props and assistants are all rented with more or less pomp according to budget and brought on location as for a fashion photo shoot. They are quite fun to watch, and I think rather touching.
Belle du Jour in her lovely silk brocade dress.
In the heat and in rented dresses they are Queens for a Day.
I want to thank them all for posing so graciously for me, and I look forward to next year!
With her double anoraks my daughter was more comfortable that day in Yunnan than this lovely bride.
Thank you.
Gabrielle.
- LE NUMERO SPECIAL MARIAGE
Un marronnier, c’est le sauveur des rédactions en manque de journalistes pendant les vacances. Dans la presse féminine cela donne : « Comment perdre 5 kilos avant l’été, après les fêtes, avant la St Valentin, le Spécial Mode ou ‘Comment avoir une peau de rêve’ ou encore un truc sur Vanessa Paradis ou Carla Bruni et dans la presse plus classique, ‘Qui était vraiment Jésus/Marx/Hitler/Gandhi, Le secret des Francs-Maçons/Templier/OAS. Les marronniers ce sont tous ces articles vendeurs qui reposent dans les tiroirs et ressortent chaque année en été ou à Noël quand la moitié de la rédaction est en Grèce ou en Lozère.
Un blog peut-il avoir un marronnier? Mm…. C’est un dilemme que je me suis posé mais « mon » marronnier est trop délicieux pour ne pas le (re)partager. Et je ne suis pas encore en vacances…
Chaque année, en Chine, les mariées fleurissent en masse et comme de charmants bourgeons du printemps jusqu’à ce que le climat redevienne rude, elles sont partout.
Dans certains coins clefs comme le petit palais de l’empereur situé à droite* de la Cité Interdite, dans 798 le quartier des artistes ou encore devant les colonnes gréco-romaines du parc Chaoyang, lorsqu’il fait beau, les belles robes et les princesses qui vont avec apparaissent partout et elles sont tellement charmantes et tellement irrésistibles que en ce mois de juin, mois traditionel des mariages, je vous représente les merveilleuses mariées du Printemps 2013.
*Paradoxalement, le palais situé à gauche de la Cité Interdite abrite les parents désespérés qui avec force de pancartes et CV en mains tentent de trouver qui un mari, qui une fiancée pour leurs grands enfants célibataires.
Malgré un déséquilibre démographique notoire dû à l’implémentation sévère de la politique de l’enfant unique encore en vigueur, il est encore parfois difficile à Pékin ou Shanghai pour beaucoup de jeunes filles éduquées, ambitieuses ou (trop ?) intelligentes de se marier passé ‘une certaine fraicheur’. Ce phénomène plus courant en Europe ou aux Etats-Unis, sujet de mille comédies romantiques et sitcoms est tout à fait inédit ici.
Mes merveilleuses Belles de Jour et tellement d’autres jeunes femmes professionnellement accomplies sont la première génération de jeunes chinoises indépendantes et éduquées à en souffrir. Elles sont souvent malgré elles intimidantes pour la nouvelle génération masculine.
Un milliardaire de l’immobilier, un de ces convoités « Diamond Bachelor » a fait un ‘mea culpa’ télévisé récemment admettant que pendant 10 ans il ne sortait qu’avec des très belles jeunes filles sans jamais se soucier de l’intelligence ou de la conversation de celles-ci, rejettant systématiquement les jeunes femmes dont le physique ne rentrait pas dans ses critères. Il ‘veut maintenant voir plus loin’ que le bout du string redonnant espoir à des centaines de milliers de jeunes célibataires qui espèrent qu’il fera des émules.
Le couperet semble se situer arbitrairement aux alentours de 30 ans pour les jeunes femmes. Les chinois avec leur sens de l’à-propos habituel ont trouvé un nom odieux pour ces jeunes femmes célibataires : “sheng nü” – les restes.
Les jeunes célibataires masculins, eux, pour être « casables » doivent justifier d’une certaine taille minimum, alors, le mètre 70 ou au-delà est considéré comme un ‘accomplissement’ et sera en premier plan sur le CV, ainsi que la propriété immobilière ou automobile. Les annonces ainsi rédigées sont parfois surréalistes pour nos yeux occidentaux. ‘Jeune homme, 28 ans, 1,71m, propriétaire d’une Toyota Corolla (ou de son appartement), salarié, cherche épouse de moins de 28 ans’.
En Chine, les fiançailles sont généralement assez longues et le mariage en lui-même est une affaire plutôt privée. Mais les filles rêvent toutes de faire un bel album photos qui les montreront pour toujours belles, radieuses, photographiée et habillée comme des vedettes.
Et donc, jusqu’à un an avant la date officielle, les couples prennent rendez-vous dans une agence spécialisée et louent en bloc robes, costumes, coiffeurs, maquilleurs, photographes et assistants pour faire l’Album du Mariage. Certains offriront même un cliché ou un mini-album aux invités le jour J ‘en souvenir’.
Souriantes, heureuses et sûres d’elles, pomponnées avec soin elles écoutent attentivement les conseils avisés de leurs photographes attitrés, (parfois le fiancé).
Elles prennent la pose fières ou modestes, les yeux tournés vers le promis, l’horizon ou mi-clos.
Ce qui est très amusant, c’est que forcément les fiancés sont tous au mieux des faire-valoir, des accessoires mais ils sont toujours assortis! Alors pour rivaliser avec les belles robes, ils sont déguisés en dictateur de BD, en groom de vieux palaces, ou en chanteurs de charme des années 50 en smoking bleu poudré ou blanc avec liseré diamanté.
Les robes ne sont pas toujours parfaitement blanches, les élastiques et épingles à nourrices sont souvent en renfort pour ajuster les robes de location, mais qu’importe, elles sont magnifiques.
- Il y a les robes blanches, les rouges, les traditionnelles, et enfin les « Barbie à Vegas » particulierement extravagantes comme celle-ci!
En Chine, la robe traditionelle des mariages reste la QiPao rouge vif. Un design classique qui malgré les siècles n’a quand même pas beaucoup évolué. Le blanc est une couleur funéraire en Asie mais sous l’influence occidentale, beaucoup de filles optent quand même pour une belle meringue pour faire les photos.
Si certaines sont simples, d’autres chargent vaillamment la mule : plumes, perles, broderies, sequins, cristaux, dentelles, fleurs de satin et voile de tulle font ainsi gonfler le budget et la robe dans des proportions extrêmes.
Les longues traines sont aussi très prisées.
Certaines mariées, plus élégantes préfèrent des robes plus moulantes en dentelles alliant ainsi le côté traditionnel de la robe chinoise type avec la modernité de la couleur blanche.
Le contraire est donc la «Poupée Espagnole » déclinée sous toutes ses formes dans des robes flamboyantes, sorte d’hybride de la robe de Carmen et de celle de Sissi impératrice avec force de fleurs, châles et broderies et toujours dans un sublime rouge sang symbole d’amour et de prospérité.
Mais il me semble quand même que cette année, les robes chinoises reprennent la main. Depuis que l’actrice Fan BingBing a foulé le tapis rouge de Cannes dans une robe jaune digne de la Falbala d’Astérix en brocarde de soie brodée de dragons, ces robes sont à la mode.
Sous la direction des photographes et des assistants plus ou moins compétents, la jolie mariée ou le couple posent ensemble et sourient de toutes leurs dents, romantiques et amoureux…
- La plus belle pour moi cette année c’était cette merveilleuse Belle du Jour en Qi Pao traditionelle rebrodée. Souriante elle me rappela les sublimes filles de ces posters des années 20 ou 30 qui célébraient mondialement le rayonnement de Shanghai.
Voilà, mes jolies mariées de juin. Mois des mariages, des fleurs, des robes et des chapeaux.
Les « vraies noces » auront parfois lieu plus tard dans l’été ou encore au Nouvel An chinois mais les photos seront là, éternelles et parfaites.
Jolies mariées, merci.
b.
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